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Quelle prise en compte transversale de la jeunesse en tant qu’actrice de nos projets ?

Le 15 mars, Coordination Sud a organisé une conférence sur le thème de la  prise en compte transversale de la jeunesse en tant qu’actrice des associations, sous la forme d’ateliers d’échanges de pratiques.

Durant cette journée, il a notamment été rappelé qu’un quart de la population mondiale a moins de 24 ans. 90% des jeunes vivent dans un pays en développement, en particulier en Asie et en Afrique, 40% de la population a moins de 15 ans.

L’ouverture de cette conférence a été menée par Philippe Jahshan, président de Coordination SUD et Kelly Gene, représentante du Cnajep au Conseil d’administration de Coordination SUD.

La première table ronde a permis de découvrir des éléments d’études avec un regards croisés sur la place de la jeunesse dans les projets de solidarité internationale.

  • Présentation des principaux enseignements de l’étude de l’AFD sur l’intégration des jeunes dans les projets financés par le département des partenariats avec les ONG par Nicolas Lejosnes, chef de mission division
    Organisations de la société civile (DPA/OSC de l’AFD) et Charlotte Boisteau, consultante
  • Analyse des pratiques des membres de Coordination SUD en matière d’implication des jeunes dans les projets et structures de solidarité par : Michelle Perrot, directrice Plaidoyer et engagement des Jeunes à Plan International et Kelly Gene (Cnajep).

Elles montrent que des progrès sont à faire dans plusieurs domaines, notamment l’accès des jeunes à des postes à responsabilité : 8 structures sur les 98 étudiées ont des jeunes dans leurs instances de gouvernance. Il y a une absence évidente de stratégie jeunesse, les jeunes étant impliqués dans la mise en oeuvre mais pas dans les démarches de cycle de projet. L’engagement des jeunes sur la durée est difficile pour l’ensemble des acteurs impliqués qui souhaitent des outils et des accompagnements pour s’améliorer sur la question.

L’analyse fait apparaître une discrimination invisible mais pas forcément consciente et une inclusion insuffisament opérationnelle. Lorsque l’on parle de jeunesse, il faut considérer toutes les jeunesses, car peu ou pas d’organisation peuvent s’adresser à toutes les jeunesses. En cela, les YMCA sont spécifiques car l’étendue des programmes et actions couvrent la population jeune très largement. Promouvoir l’inter générationalité est un véritable levier pour renouveller les gouvernances et valoriser les actions des jeunes. Par ailleurs, nos organisations doivent veiller aux nombreuses initiatives « start up sociales » de jeunes qui fleurissent et qui peuvent bouleverser le domaine du non marchand. L’éducation à la citoyenneté est un enjeux majeur, ainsi que l’accompagnement des jeunes. L’AFD a réafirmé qu’elle souhaitait porter avec les associations de jeunesse des programmes et également développer des actions de plaidoyer.

Plan International a par exemple mis en place Le Plan des Jeunes, il y a deux ans. C’est un groupe d’une quinzaine de jeunes, qui s’investissent aux côtés de Plan International France pour développer certains projets proposés par PLAN, en particulier du plaidoyer pour le droit des enfants et l’égalité filles-garçons. Présents dans 73 pays et avec 1788 programmes de terrain, la France fait partie des 21 pays donateurs. Alexandra BOX, Secrétaire générale de l’Alliance, a rencontré la semaine dernière Michelle Perrot, la Directrice du playdoyer afin d’échanger sur le Plan des jeunes et le Pôle Jeunesse YMCA. Un projet de plateforme de PLAN permettant de réunir des jeunes de plusieurs organisations est à l’étude, celle-ci permettra de porter un plaidoyer plus fort collectivement. Notre Pôle jeunesse, s’il le souhaite, est invité à participer à la Journée internationale du droit des filles, le 11 octobre prochain. Une mise en contact a également été faite entre PLAN et les YWCA au niveau français.

Ensuite, trois ateliers ont été proposés afin de permettre aux participants d’échanger et enrichir les débats :

  • Quels niveaux d’implication et de participation des jeunes pour quelles capacités d’action ?
  • Quelles jeunesses souhaitons-nous mobiliser dans nos actions et quels freins pouvons nous rencontrer pour assurer une diversité des jeunesses actrices ?
  • Quels impacts sociaux et institutionnels de la participation des jeunes aux projets de solidarité internationale ?

La conclusion a été assurée par Guilhem Arnal (Solidarité Laïque),chef de file de la Commission.

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